Lyliane Merit est peintre depuis toujours. Son parcours comporte trois périodes :
– De l’enfance à la jeune femme :
Dès 6 ans, premières aquarelles dans le Sud de La France et au Gabon en Afrique Equatoriale. S’ensuit un séjour en internat à Bordeaux où elle s’inscrit aux Beaux-Arts.
Retour à Libreville en 1969, premières expositions et premières commandes. Enfin Abidjan, avec une inclination réelle vers les orientalistes. De nombreux voyages sur le continent africain l’inspirent.
En 1976, c’est le départ de l’Afrique pour Paris, une rupture totale avec une vie atypique, riche et émouvante. L’artiste manifeste sa douleur à travers le tableau « Souffrances ». Elle vit ce passage de sa vie comme une déchirure.
– L’art et la mode :
A Paris, le changement de vie est total et c’est aussi une renaissance très positive, car vont se dérouler les plus belles années de l’artiste : Lyliane Merit fait la plus belle rencontre de sa vie, l’univers de la maison de couture Yves Saint Laurent.
Cette longue période est la plus importante de sa vie artistique au niveau des rencontres, des contrats, l’ambiance des collections, des défilés de modes. Tout cela lui permet de travailler ses deux passions. En effet, qui mieux que Yves Saint Laurent peut incarner à lui tout seul ces deux mondes, lui qui aime tant la peinture.
L’artiste est complétement épanouïe dans ce monde de l’art et de la mode. Elle y trouve le rêve, une idéalisation éperdue, l’imagination et la sensibilité. Yves Saint Laurent aime les femmes à la folie, il veut les rendre toujours plus belles dans la recherche du plus que parfait. Il pense que le travail de couturier approche beaucoup celui du peintre et il trouve l’inspiration dans les contemporains auxquels il a rendu hommage à travers ses défilés de haute couture.
Pour Lyliane Merit, c’est une période productive avec l’exposition à la BNP des Champs-Elysées puis l’exposition « Sur Venise » rue Balzac à Paris 8ème. Elle peint « Elle rêve », « L’orientale », « La sultane » et le triptyque « Hommage à Yves Saint Laurent » récompensé 3 fois, dont la Médaille de la ville de Paris remise par François Lebel.
– Dans le Sud de La France :
En 2002, la maison de couture Yves Saint Laurent est vendue. Sur les conseils de ses amis, Lyliane Merit liquide ses affaires courantes à Paris et décide de s’installer dans le Sud pour se consacrer exclusivement à la peinture.
Le tableau « Hommage à Yves Saint Laurent » est exposé à Paris, New-York et dans les villes méridionales.
Depuis le Sud, Lyliane Merit continue à créer et à s’adonner à sa passion. Toujours pressée de travailler, hantée par le temps, avec le doute et la passion au bout des pinceaux.